« Sans-dents »: Trierweiler publie un SMS de Hollande en guise de « preuve »

By | octobre 12, 2016

Alors que François Hollande confie dans le livre Un président ne devrait pas dire ça, qu’il n’a jamais utilisé l’expression « sans-dents » pour se moquer des pauvres, Valérie Trierweiler publie un message afin de prouver le contraire.

Retour en 2014: dans Merci pour ce moment, livre de Valérie Trierweiler, cette dernière affirme que « le président n’aime pas les pauvres »: « Lui, l’homme de gauche, dit en privé: ‘les sans-dents’ très fier de son trait d’humour. »

La polémique éclate, François Hollande se défend d’avoir utilisé cette expression et dénonce un « mensonge » dans une interview qu’il donne à L’Obs en 2014. Trierweiler affirme détenir une « preuve de ce qu’elle avance », sans en dire davantage.

Pour Hollande, c’est « odieux »

Dans Un président ne devrait pas dire ça, de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, en librairies ce jeudi, Hollande revient sur cette expression de « sans-dents ». Le Parisien, qui a lu l’ouvrage, écrit: « Il est une chose qu’il n’a pas digérée: les ‘sans-dents’. Oui, avoue-t-il, il a prononcé ces mots! Mais pas pour se moquer. ‘Je lui ai dit: je vois les gens qui viennent vers moi dans les manifestations, ce sont des pauvres, ils sont sans dents.’ ‘C’est odieux, c’est une trahison, s’étrangle-t-il. Quand je dis: j’aime les gens, c’est vrai.' »

En réaction à ces propos rapportés, Valérie Trierweiler a publié ce mercredi sur Twitter deux messages censés retranscrire un SMS envoyé par François Hollande… en 2008: « Je suis avec ma copine Bernadette dans une grande manifestation dans son canton. Je lui ai fait un numéro de charme. Mais tu ne dois pas t’inquiéter. Dans son discours, elle a fait un lapsus formidable. Rire général, même chez les sans-dents. »

Qui sont ces « sans-dents »? Pour l’ex-première dame, cela ne fait aucun doute. Cette « preuve » est-elle solide? Faute de capture d’écran, impossible à dire. Une chose est sûre: cette nouvelle sortie vient relancer une polémique que le chef de l’Etat espérait sans doute derrière lui.