Marseille à l’heure de la VR

By | septembre 17, 2016

Récemment, à l’occasion d’un incentive à Marseille, j’ai enfin été amené à essayer un casque de réalité virtuelle. Et vous savez quoi ? J’ai pris un pied incroyable. Moi qui considérais l’approche de cette technologie d’un air dubitatif, j’envisage maintenant de m’offrir un HTC Vive. C’est dire si j’ai changé mon fusil d’épaule ! Je ne croyais pas trop en cette technologie, comme la plupart des gens que je connais, d’ailleurs. Mais nous nous sommes à l’évidence fourvoyés. Il faut essayer soi-même pour vraiment comprendre à quel point c’est bluffant. C’est réel au point que c’en est parfois dérangeant. Pas en terme de réalisme, évidemment. D’ailleurs, on se rend bien compte qu’on est dans un milieu pixelisé. Mais le sentiment d’immersion est si efficace tout du long que vous avez réellement la sensation de vivre dans cet autre monde. A compte du moment où l’expérience débute, un basculement semble se produire dans le cerveau : il examine ce qu’il voit comme une réalité à part entière. Mes collègues et moi avons eu droit à des expériences très différentes lors de cet incentive, mais le summum a été pour tout le monde une courte séquence de jeu en vue subjective dans lequel il fallait explorer un couloir hanté. Ca avait beau n’être qu’un jeu, tous ceux qui ont voulu le tester ont eu des mouvements de panique à plusieurs reprises. Ca a suscité quelques scènes très amusantes, mais cela montre surtout que les émotions qu’on peut avoir avec un casque sont sans commune mesure avec ce qu’on ressent devant un écran. Avec la télé, le divertissement proposé tient dans une fenêtre, devant laquelle il y a une réalité apaisante : les murs, votre épouse, ou le hamster qui fait un boucan d’enfer quand vient le soir. Alors qu’en VR, la réalité disparaît complètement : vous vous retrouvez seul dans un autre univers. Cette révolution est un peu affolante mais aussi très aguichante, et je suis maintenant sûr d’y céder. Soit dit en passant, j’ai été séduit par cet incentive à Marseille. Je vous mets d’ailleurs en lien l’agence qui nous l’a concocté.