Le Conseil s’attache tout particulièrement à aider à réaliser les objectifs consistant à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée de manière durable. À cet effet, au cours de l’exercice 16, il a notamment travaillé avec la direction à la formulation d’une vision à moyen et à long termes du rôle du Groupe de la Banque mondiale dans un paysage du développement mondial en pleine mutation, comme l’a demandé le Conseil des Gouverneurs dans l’Examen de la répartition du capital de 2015. Le soutien du Conseil s’appuie également sur la collaboration avec les partenaires dans le cadre du Sommet mondial sur l’action humanitaire, de la 21e Conférence des Parties (COP 21) à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), du Sommet sur le développement durable des Nations Unies tenu en 2015, du financement du développement, du processus de reconstitution des ressources de l’IDA, et des objectifs de développement durable. Les travaux consistaient notamment à examiner l’évolution de la Banque et les autres changements qu’elle peut opérer afin de s’assurer qu’elle demeure une institution de développement mondial de premier plan, ainsi que les moyens de renforcer sa situation financière. Ces discussions se concluront par les Assemblées annuelles de 2016. Le Conseil use de plusieurs méthodes pour superviser le travail de la direction et guider cette dernière vers la réalisation des objectifs de la Banque. Au cours de l’exercice 16, le Conseil a examiné des sujets importants pour les opérations de la Banque, au nombre desquels les déplacements forcés de populations ; l’incidence de la baisse des prix du pétrole sur l’économie mondiale ; les insuffisances de données sur le développement ; la gestion de la transition énergétique pour répondre aux objectifs relatifs à la croissance, à la pauvreté et au climat ; la prise en compte systématique de la gestion des risques de catastrophe ; les objectifs de développement à l’ère de l’évolution démographique ; le logement au niveau mondial ; l’impact sur le développement par le biais du tourisme ; l’inclusion financière ; les entreprises publiques ; les flux financiers illicites ; et les vulnérabilités de la dette publique dans les pays à faible revenu. Le Conseil a également délibéré sur des questions internes importantes, telles que l’avenir du Groupe de la Banque mondiale (sur le moyen et le long termes) ; les fiches de performance institutionnelles ; l’aide de l’IDA ; les emprunts non concessionnels ; la mise en oeuvre du nouveau cadre de la passation des marchés ; la viabilité financière du Groupe de la Banque mondiale ; la stratégie régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ; les priorités stratégiques concernant la fragilité, les conflits et la violence ; le Plan d’action sur le changement climatique ; et la Stratégie du Groupe de la Banque mondiale en matière de genre. Le Conseil a passé en revue les conclusions du Rapport sur le développement dans le monde 2016 : les dividendes du numérique, et les enseignements à en tirer sur le plan des opérations, et attend avec intérêt l’édition de 2017 qui traitera de la gouvernance et de la loi.