Emmanuel Macron a été officiellement investi ce dimanche 8e président de la République française après une cérémonie sous le regard de ceux qui comptent pour lui.
Jour J pour Emmanuel Macron. Il a été officiellement investi ce dimanche président de la République, au terme d’une cérémonie solennelle à l’Élysée, après la passation de pouvoir avec François Hollande.
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Ses proches étaient réunis pour ce moment émouvant, son épouse, Brigitte, arrivée dix minutes avant lui à l’Élysée, et les autres membres de sa famille. Ses collaborateurs ainsi que les politiques qui l’ont aidé dans son ascension étaient également invités. Petit tour en images.
Brigitte Macron, sa « part non-négociable »
Son épouse, celle qui le suit depuis vingt ans, est arrivée, pour des questions de protocole, un tout petit peu avant son époux à l’Elysée. Elle a fait sensation dans sa robe bleu Vuitton. Quel sera son rôle à l’Elysée? Difficile à dire mais Brigitte Macron a toujours été très présente durant la campagne. Et Emmanuel Macron veut créer un statut de la première dame.
Laurence Auzière, le soutien en retrait
Cardiologue spécialiste des maladies vasculaires, Laurence Auzière est l’une des trois enfants que Brigitte Macron a eu avec son premier époux. Elle est apparue publiquement à un meeting de son beau-père le 17 avril dernier, à Bercy. Emmanuel Macron a plusieurs fois dit se sentir pleinement grand-père, lorsqu’il évoque les petits-enfants de son épouse.
Thipaine Auzière, la militante active
Tiphaine Auzière est la fille cadette de Brigitte Macron. Elle a eu un rôle actif dans la campagne de son beau-père. Très investie, elle a créé un comité En Marche! dans les Hauts-de-Seine et était de tous les gros meetings. Suite logique, elle a été investie candidate suppléante dans la 4e circonscription du Pas-de-Calais.
Sébastien Auzière, le plus discret
Le fils aîné de Brigitte Macron est ingénieur, spécialisé dans les statistiques. Il est le vice-président pour la France du groupe d’étude de marché Kantar Health. On l’a peu vu durant la campagne, excepté au grand meeting de Bercy du 17 avril et pour ainsi dire, pas entendu. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faisait rien: il était en effet en charge de la gestion des réseaux sociaux d’Emmanuel Macron.
« L’autre » famille Macron
On les voit beaucoup moins que Brigitte Macron et ses enfants dans les médias. Emmanuel Macron en parle aussi beaucoup moins. Il faut dire, il a quitté la maison familiale à Amiens à 17 ans et ses parents s’étaient opposés à son union avec l’ex-professeur de français. Mais ses parents (divorcés) étaient bien là ce dimanche: Françoise Noguès-Macron et Jean-Michel Macron. Il y avait aussi son frère, Laurent Macron.
La « team » Macron
Ils ont fait toute la campagne d’Emmanuel Macron. Cette petite équipe a cru en un homme sur qui peu auraient parié. Alors ce jour, c’est aussi un peu le leur. Ils ont choisi une arrivée groupée. On reconnaît en tête Sibeth NDiaye, qui gère les relations presse d’Emmanuel Macron et qui a crevé l’écran dans le documentaire, Les Coulisses du pouvoir.
Il y a aussi Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche!, le porte-parole Benjamin Griveaux, le responsable de la communication Sylvain Fort, Stéphane Séjourné, en charge de la relation avec les élus, Julien Denormandie, le secrétaire général adjoint d’En Marche!, Ismaël Emelien, le conseiller en stratégie d’Emmanuel Macron et Jean-Marie Girier, son discret directeur de campagne.
Gérard Collomb, l’allié socialiste
Dès le début de l’aventure Macron, Gérard Collomb était là. Lui qui incarne l’aile droite du PS a toute de suite senti le potentiel de l’ex-ministre de l’Economie. Il l’a épaulé de longs mois. Lors de la cérémonie, Emmanuel Macron s’est arrêté quelques instants devant son soutien, pour lui adresser une tape amicale. L’élu en a eu les yeux rougis, souhaitant une « large majorité » au président.
François Bayrou, le parrain du centre
C’est « Monsieur 6% », celui qui a permis à Emmanuel Macron de dépasser la barre des 20% dans les sondages, une fois son alliance avec le jeune candidat scellée. Le centriste a accepté de ne pas concourir à l’Elysée, l’ambition de toute sa vie, sentant que son cadet était mieux placé. Il l’a conseillé durant la campagne. Et malgré les accrocs nés de la liste des investitures publiées par La République en marche, le Béarnais étaient bien là, à l’Elysée, pour savourer ce moment.
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