Soutien d’Alain Juppé lors de la primaire à droite, Nathalie Kosciusko-Morizet veut se rendre « utile » auprès de sa famille politique, mais rappelle les nombreux « points de désaccord » qui la séparent de François Fillon. Notamment sur « les questions de société ».
Nathalie Kosciuscko-Morizet, arrivée en 4e position au premier tour de la primaire de la droite, puis soutien d’Alain Juppé au second tour, a admis mardi avoir des « points de désaccord » avec François Fillon, « plutôt sur les questions de société ».
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« Mes points de désaccord » avec François Fillon, « ils sont plutôt sur les questions de société. Je rejoins plein de choses sur les questions de la fermeté, sur les questions régaliennes. Sur les questions économiques […] je crois vraiment qu’on a besoin de remettre beaucoup de liberté, beaucoup de souffle dans l’économie et les propositions que j’ai faites sur certains sujets, d’une certaine manière allaient plutôt plus loin », a-t-elle déclaré sur France Info.
« J’ai des positions plus ouvertes »
« Sur les questions de société, en revanche, oui j’ai des positions qui sont beaucoup plus ouvertes (…) et elles n’ont pas changé du fait de l’élection », a-t-elle affirmé, citant sa position sur l’avortement et la loi Taubira sur le mariage pour tous.
« Ceux qui pensent qu’il faut être à 100% d’accord avec quelqu’un pour travailler avec lui, il faut tous qu’ils aillent aux obsèques de Fidel Castro à Cuba », a-t-elle pour autant estimé. « Il n’y a que dans les Etats totalitaires où ça se passe comme ça. »
« Aujourd’hui, je souhaite que François Fillon, qui est le candidat de la droite et du centre, se mette en situation de rassembler, aille gagner la présidentielle », a déclaré NKM.
« J’essaierai de me rendre utile là où je le suis pour continuer à défendre mes idées, c’est-à-dire essayer de faire vivre cette ligne politique de modernité, dans le cadre d’un collectif pour lequel les Français ont désigné comme tête François Fillon », a-t-ajouté la députée de l’Essonne.