Le suspense aura dur moins de 36 heures. Alors qu’un remaniement ministriel se profile, l’homme fort de la COP21 vient de couper court aux spculations sur Twitter. Il ne sera pas ministre de l’Ecologie.
Fin du suspens: Nicolas Hulot n’entrera pas au gouvernement, a-t-il annoncé ce jeudi sur Twitter. Au terme d’une mission de trois ans auprès de François Hollande pour préparer la COP21, l’écologiste, s’interrogeait depuis plusieurs jours sur son rôle politique dans les prochains mois.
Son entourage a précisé que cette déclaration intervenait à la suite de « diverses informations et pour clarifier la situation ». « Il n’y aura pas de commentaires de sa part », a-t-on précisé.
Un proche de l’ancien animateur de TF1 avait assuré que ce dernier avait été démarché par le président de la République pour un portefeuille de l’Écologie élargi. Selon Europe1.fr, un super-ministère de l’Écologie lui a été proposé par le chef de l’Etat mercredi matin. Cette offre intervenait alors que le départ de Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, pour le Conseil constitutionnel va entraîner un remaniement de l’équipe gouvernementale.
Des conditions préalables a priori » pas compatibles » avec une entrée au gouvernement
Selon l’entourage de Nicolas Hulot, les « conditions préalables » posées par ce dernier ne semblaient « pas compatibles » avec une entrée au gouvernement. L’abandon du projet de construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, des garanties sur la négociation en cours du traité de libre échange transatlantique, ou encore des engagements sur la mise en place d’une fiscalité écologique, ont notamment été évoqués.
Le 28 janvier, Nicolas Hulot avait reconnu être « cerné par des gens de bonne volonté qui voudraient qu'(il) prenne une initiative », mais il avait dit avoir « besoin de répit ». Il n’avait pas exclu de se présenter en 2017 à l’élection présidentielle, mais avait refusé tout net de participer à des primaires.
Taclé par Barbara Pompili sur Twitter
Sans grande surprise, cette annonce a provoqué quelques commentaires plus ou moins aigres de l’opposition sur Twitter. A commencer par ceuxde Guillaume Larrivé, porte-parole des Républicains, ou du sénateur Roger Karoutchi (également LR).
De façon plus surprenante, Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l’assemblée nationale, a elle aussi taclé celui qui était candidat à la primaire d’Europe Ecologie Les Verts pour la présidentielle de 2012.