Lors d’un meeting ce lundi à Franconville, le candidat à la primaire à droite a lancé un nouvel appel à « l’assimilation », face à une « intégration qui ne marche plus ».
Nicolas Sarkozy a fait le pari d’une campagne droitière pour remporter la primaire à droite. Son dernier meeting illustre parfaitement cette stratégie, qui vise à cajoler la base de son électorat. Lors d’un déplacement à Franconville, dans le Val d’Oise, l’ancien chef de l’Etat a affirmé qu’à partir du moment où l’on devient français, « l’on vit comme un Français et nos ancêtres sont les gaulois ».
Nicolas Sarkozy a également dénoncé « l’islam extrémiste et politique » dont le but est de « provoquer la République », lors d’une réunion publique, devant une salle comble. « Je serai le président de l’action, je n’accepte pas les 238 morts », victimes des attentats depuis janvier 2015, a-t-il ajouté, promettant de mener « une guerre impitoyable » au terrorisme islamiste.
« Si l’on veut devenir français, on vit comme un Français »
« Je n’accepterai pas les comportements moyenâgeux qui veulent qu’un homme se baigne en maillot de bain, quand les femmes sont enfermées » dans des burkinis, a-t-il également affirmé. Dénonçant à nouveau « la tyrannie des minorités », il a assuré que s’il gagnait en 2017, il serait « le président de la communauté nationale car en France, la seule communauté qui vaille est la communauté française ».
« Si l’on veut devenir français, on parle français, on vit comme un Français. Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigeons l’assimilation. Dès que vous devenez français, vos ancêtres sont gaulois. ‘J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français », doit se dire celui qui devient français, a-t-il ajouté.