Il ne savait ce que c’était. C’est désormais chose faite. Nicolas Sarkozy s’est rendu vendredi dans les locaux du Bon Coin à Paris, pour visiter et échanger avec les salariés. Opération communication réussie.
Des chouquettes, des flashs et une initiation accélérée à la vente entre particuliers. Ce vendredi, Nicolas Sarkozy est parti à la découverte d’un fleuron du web: Le Bon Coin. Accompagné d’une nuée de micros, il a visité les locaux de l’entreprise, à Paris, et rencontré les salariés.
Sur place, le patron du parti Les Républicains (LR) s’est vu décrire le fonctionnement de ce grand vide-grenier en ligne, très prisé par les particuliers. Et dont il avait publiquement confié qu’il en ignorait l’existence.
« C’est quoi, Le Bon Coin? »
Quelques jours plus tôt, face à des entrepreneurs en région lyonnaise, l’ancien chef de l’Etat affirme ne pas connaître ce populaire système de vente virtuelle. « C’est quoi, Le Bon Coin? », demande-t-il alors très sérieusement.
Cette méconnaissance (présumée) du 8e site le plus visité de France est vite raillée sur les réseaux sociaux. Et jusque sur sa propre rive. « Sarkozy qui ne sait pas ce que c’est Le Bon Coin, ça porte atteinte à la crédibilité des politiques », déclare par exempl Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), candidate à la primaire de la droite et du centre, jeudi, lors d’un meeting au Perreux-sur-Marne.
De façon à pallier cette lacune, c’est donc Le Bon Coin « made in France » qui l’a invité, le jour du dixième anniversaire de l’entreprise. L’occasion aussi de faire parler de soi.
Dans la foulée de ce petit périple, Nicolas Sarkozy s’est justifié sur sa lacune: « Qui peut dire qu’il connaît tout? C’est le monde d’avant qui dit ça. C’est bien, ils sont omniscients. Ils n’ont plus rien à découvrir, ils savent tout », selon des propos que rapporte un journaliste du Figaro, présent sur place.
Opération communication réussie.